Je synthétise depuis 2010.
Je pratique la synthèse de séminaires et d'événements comme on règle une focale : je passe la journée à capter les idées, les tensions, les petits signes qui racontent plus que les slides ; puis je restitue, en fin de parcours, un récit court, drôle et loyal où chacun se reconnaît. À TEDxParis, chez KPMG, L'Oréal, Total, Adobe, EDF et d’autres grandes maisons, mon rôle a été d’absorber la matière (conférences, ateliers, apartés de couloir), d’en extraire l’essentiel et de le rendre mémorable. Le ton est moqueur mais toujours respectueux et efficace. J’articule la synthèse en trois gestes : clarifier (ce qui a vraiment été dit), relier (ce qui se répond d’un métier à l’autre), projeter (ce qu’on fait demain matin). L’humour y sert de clef d’attention : il aligne la salle, fait tomber les défenses et permet de nommer les sujets sensibles sans crispation. Au final, on repart avec un langage commun, quelques images justes, et trois leviers concrets pour la suite. Ce n’est pas une conclusion décorative, c’est un scellement : la transformation d’une journée dense en une histoire partageable, prête à circuler dans l’organisation et à nourrir les décisions.




